Suisse : les organisateurs gardent espoir d’organiser le Siams en novembre

Prévu en avril puis reporté en novembre pour cause de pandémie de Covid-19, le salon des moyens de production microtechniques Siams devrait ouvrir ses portes du 10 au 13 novembre à Moutier, en Suisse. A condition que la situation sanitaire ne soit plus contraignante pour organiser l’exposition. « Si environ 15% ont renoncé à participer en novembre, de nombreuses nouvelles entreprises ont demandé et demandent toujours à participer », ont indiqué, le 10 juin, les organisateurs, qui devraient confirmer le maintien ou non du salon en août.

Chargée de son organisation, la société FAJI ne cache pas l’inconfort de sa situation. « Il est à relever que la diminution des surfaces, mais également l’augmentation des frais due au report ont un impact financier important sur le résultat, souligne-t-elle, par la voix de son directeur Pierre-Yves Kohler. L’année 2020 est une année difficile pour quasiment tout le monde, les organisateurs de foires et tous les métiers liés n’y font de loin pas exception. »

« Nous ne pouvons que subir »

A ce jour, les organisateurs, tout comme les exposants, semblent garder espoir qu’en novembre, « il sera possible de se réunir pour faire des affaires dans une ambiance sympathique », disent-ils. « Les entreprises ont plus que jamais besoin de présenter le fruit de leur travail et de faire connaître leurs produits et services », glisse le directeur. Et d’ajouter que plusieurs des exposants étaient des « producteurs de solutions de protection (gel hydroalcoolique, distributeurs, visières) et nous verrons avec eux à organiser un Siams sans problème sanitaire ».

Pierre-Yves Kohler se veut rassurant. « Nous travaillons sur tous les paramètres sur lesquels nous avons une influence pour rendre le Siams de novembre exceptionnel. Quant aux autres paramètres, comme la situation sanitaire, nous ne pouvons que subir et nous espérons que le conseil fédéral autorisera la tenue de la manifestation. » Mais de reconnaître que « le contraire aurait des conséquences catastrophiques. Tout est dans la nécessité de faire lentement le plus vite possible ».