L’activité de la mécanique toujours en croissance
Dans son dernier baromètre, la FIM relève une augmentation de l’activité de la mécanique française estimée à 7,3 % au troisième trimestre 2021, en glissement annuel. Et de prévoir une progression d’environ 5 % sur les mois d’octobre et novembre.
Selon les résultats de son enquête mensuelle de conjoncture, la Fédération des industries mécaniques constate que le niveau d’activité de ses adhérents restait élevé, à l’exception de ceux travaillant pour l’automobile et l’aéronautique, dont « le volume de l’activité est jugé relativement faible ».
Il est également observé que les entreprises mécaniciennes enregistrent un allongement de délais de deux mois, en moyenne, en raison des difficultés d’approvisionnement. « Le taux d’utilisation des capacités de production est globalement stable dans l’industrie et beaucoup d’entreprises sont à la limite de leur capacité de production et ne pourraient pas accroitre leur fabrication avec les moyens actuels », constatent de leur côté les économistes de l’Insee.
Hausse des importations et exportations
Sur les huit premiers mois de l’année, les douanes français enregistrent une hausse des importations de produits mécaniques de 20,5 %, par rapport à la même période de l’année précédente. Quant aux exportations, elles sont estimées, également en hausse, de 15,9 % selon les services des douanes.
Le baromètre fait ressortir une bonne activité pour le secteur de la sous-traitance mécanique, qui enregistre, de janvier à août, des ventes en hausse de 15,8 %. Et c’est le découpage-emboutissage qui domine, avec un bond du chiffre d’affaires de 28,1 %. Le décolletage enregistre une augmentation des facturations de 22,5 %, contre 16,7 % pour la fonderie, tandis que les ventes pour le traitement et revêtement des métaux progressent de 16,2 %. « Les opinions des industriels sur les carnets étrangers continuent de s’améliorer, se réjouit la FIM. Les perspectives personnelles de production sont favorables pour les prochains mois. »