Une nouvelle structure pour aider les start-up industrielles
Lancée par la célèbre école Arts et Métiers, l’Alliance Start-Up mettra à profit son expertise pour accélérer leur croissance et trouver des financements.
Pour Marie Brandewinder, directrice à la fois de l’incubateur et de l’Alliance Start-up, les jeunes pousses y trouveront à la fois une expertise recherche et développement et des partenaires financiers et techniques.
Une centaine de start-up d’ici 2027
Une dizaine de start-up sera recrutée, via le réseau des anciens élèves et des partenaires industriels de l’école. D’ici à 2027, Arts et Métiers dit souhaiter y réunir une centaine de jeunes pousses de la deep tech. Animée par l’équipe de l’incubateur d’Arts et Métiers et le Carnot ARTS, cette alliance s’adresse à des start-up « suffisamment matures », rencontrant des défis d’industrialisation, souligne l’école d’ingénieurs. Laquelle précise que les critères de sélection porteront sur la durée d’existence, le nombre de salariés, la mise sur le marché d’un produit… Et d’ajouter que « le projet devra également s’inscrire dans la durabilité et rentrer en résonnance avec les expertises des laboratoires de la structure ».
Une fois que ces jeunes pousses disruptives auront été sélectionnées, elles pourront profiter de « la puissance de recherche » d’Arts et Métiers, à travers ses laboratoires, mais aussi de ceux de l’Institut Carnot et d’AMValor, filière de valorisation de la grande école fondée en 1780. « Les start-up bénéficieront ainsi d’une expertise en recherche et développement, leur permettant de structurer et développer leur projet », souligne un communiqué.
L’établissement qui forme chaque année plus de 6 000 étudiants, à travers ses 14 sites, indique que les membres de l’Alliance Start-Up auront également accès à un soutien technique et technologique, « pour aller plus loin dans leur phase d’industrialisation ». Ses équipes qui la composent leur permettront de « formuler puis stabiliser leur cahier des charges et anticiper leur chaîne de production ».
Une démarche d’industrialisation collaborative
Aussi, cette nouvelle structure leur permettra de trouver des financements, auprès d’acteurs comme la Banque publique d’investissement, les collectivités régionales, voire l’Union européenne. Une autre marche pourrait être franchie pour certaines start-up industrielles, qui souhaiteraient être accompagnées dans leur développement à l’international. Pour cela, l’Alliance s’appuiera sur son réseau des collaborations et projets de recherche internationaux.
Enfin, dernière précision : l’Alliance Start-Up, qui s’inscrit dans une démarche d’industrialisation collaborative, espère fédérer des acteurs publics et privés comme la Banque publique d’investissement, les chambres de commerce et d’industrie (CCI), mais aussi des financiers, experts ou des entreprises plus avancées.