Un chiffre historique pour JPB Système
L’équipementier aéronautique vient de franchir le cap des cinq millions de pièces produites pour les moteurs d’avions.
Le français JPB Système a annoncé que sa production venait de franchir le cap des cinq millions de pièces pour le marché aéronautique, depuis le lancement de leur fabrication il y a plus de vingt ans. Il s’agit principalement de composants utilisés pour fabriquer son écrou autofreinant Lulylok et son système de bouchon endoscope autofreinant également. Des produits que l’on retrouve auprès des leaders mondiaux de la construction et l’assemblage de moteurs d’avion, comme Safran, Rolls-Royce, GE et Pratt & Whitney. Ce chiffre intègre en outre d’autres pièces, raccords et systèmes autofreinants de plus petite taille, produits dans l’ensemble des sites de fabrication de l’entreprise, précise l’équipementier.
« Certains de nos dispositifs de verrouillage sans fil, plébiscités dans le secteur industriel, entrent maintenant dans leur troisième décennie d’utilisation chez les principaux fabricants de moteurs d’avion, ce qui témoigne de leur caractère unique et de leur longévité dans leur mission tout à la fois simple mais cruciale, explique Damien Marc, PDG de JPB Système. Le fait d’atteindre ce chiffre impressionnant souligne leur importance en tant que solution robuste, durable, de haute qualité et d’utilisation facile, permettant ainsi de renforcer la rentabilité et la sécurité des moteurs d’avion. »
Prévenir tout desserrage
Selon JPB Système, le dispositif Lulylok est doté d’un système autofreinant unique, qui assure l’étanchéité des tubes et tuyaux et prévient ainsi tout desserrage et toute fuites provoquées par les fortes vibrations et les conditions thermiques extrêmes. Ainsi, cette innovation française permet de répondre aux impératifs de sécurité, en supprimant le besoin de recours à des fils freins ou à des câbles de sécurité, freins d’écrou, goupilles fendues ou à tout autre type de blocage mis en place afin de sécuriser les parties filetées des moteurs d’avion. « Cela permet de supprimer les risques de dommages causés par des corps étrangers FOD (foreign object damage) en réduisant les coûts de maintenance et le temps d’installation », ajoute l’équipementier aéronautique.
Quant au bouchon endoscope autofreinant, il élimine le besoin de recourir à des fils freins lors des fixations des bouchons sur les accès endoscope de moteur avant une inspection visuelle.