Machines-outils : des commandes en hausse chez les constructeurs italiens

Une progression de 3,5 % des commandes a été enregistrée au quatrième trimestre par rapport à la même période de 2021, selon les données de l’Ucimu-sistemi per produrre.

C’est un nouveau record pour les constructeurs italiens de machines-outils. Au quatrième trimestre 2022, l’indice des commandes s’est établi à 133,6 (pour une base 100 en 2015), soit une augmentation de 3,5 % par rapport à la même période de 2021, selon les données de l’Ucimu-sistemi per produrre, l’association italienne des fabricants de machines-outils, robots et systèmes d’automatisation.

Les fabricants transalpins ont pu bénéficier de commandes venant de l’étranger, qui ont augmenté de 2,4 %. Mais surtout d’entreprises situées à l’intérieur du pays, puisque les commandes domestiques ont bondi de 5,4 %. « Cette performance, vraiment satisfaisante en comparaison avec le résultat déjà exceptionnel du quatrième trimestre 2021, est en grande partie le résultat de l’accélération des décisions d’achat des utilisateurs qui ont voulu finaliser leurs investissements dans l’année 2022 afin de pouvoir bénéficier du crédit d’impôt de 40 % », analyse Barbara Colombo, la présidente Ucimu-sistemi per produrre, avant de relever que le taux devrait être divisé par deux dès cette année.

Un indice qui replonge sur l’année

Toutefois, ce quatrième trimestre reste l’arbre qui cache la forêt. Car sur une base annuelle, l’indice des commandes de machines-outils italiennes affiche en revanche un net recul de 7,8 %, retombant à 120,1. Cette contre-performance est due à une forte chute des prises de commandes sur le marché italien (-20,8 %), tandis que celles en dehors des frontières ont continué de progresser sur l’année (+ 2,8 %).

« Si nous regardons le résultat de la collecte des commandes sur l’ensemble de l’année, il est clair que la flambée du quatrième trimestre n’a pas réussi à inverser la baisse affichée au cours des trimestres précédents », reconnait Barbara Colombo, tout en soulignant qu’« il faut également tenir compte de l’essor enregistré au cours des quatre trimestres de 2021 ».