Le plaisir de concevoir des pièces
Les femmes et les hommes font les entreprises. Cette page présente les générations qui ont choisi de travailler dans nos belles industries. Machines Production a interviewé un chef d’équipe qui travaille aujourd’hui chez Norelem.
Entré il y a 18 ans chez Norelem comme apprenti, Julien Berlot, 35 ans, est aujourd’hui chef d’équipe à l’usine de Fontaine-les-Grès (Aube). Interview.
En quoi consiste ton travail ?
Je gère et j’anime le personnel de production. Je dirige 25 personnes en relation avec mon directeur de production et les différents services de l’entreprise comme le bureau d’études et le service commercial. Je gère aussi l’occupation des machines. Je confirme la bonne faisabilité des pièces. En fait, je suis le chef d’orchestre de la production.
Peux-tu nous donner les grandes lignes de ton parcours scolaire ?
J’ai commencé avec un parcours scolaire compliqué. Je suis entré dans une école privée ou j’ai obtenu un CAP CMAT – Conducteur de Machine Automatique de Transformation. J’ai continué sur un BEP MPMI – Métier de la Production Mécanique Informatisée. Et j’ai terminé mon cursus scolaire par un Bac professionnel TU en alternance technicien d’usinage.
Et celles de ton parcours d’entreprises ?
J’ai commencé chez Norelem en tant qu’apprenti. Un ancien m’a appris la base du métier et j’ai vraiment commencé au bas de l’échelle. Mon apprentissage a duré deux ans. Je suis passé ensuite opérateur/régleur. Pendant 9 ans, mon travail principal a consisté à régler principalement des tours. J’ai aussi participé à l’amélioration technologique de l’atelier. Et depuis 7 ans, je suis chef d’équipe.
Pourquoi avoir choisi de travailler dans l’industrie mécanique ?
Un article de magazine sportif présentait un atelier de fabrication de pièces de compétition. Ma passion du sport mécanique (vélo de descente et motocross) m’a donc amené à la fabrication. J’ai été fier de fabriquer mes propres pièces pour mon matériel et j’ai pris un réel plaisir à les concevoir. Etant adolescent, je ne désirais pas travailler dans ce domaine. Je trouvais ce milieu rustre et sale. J’ai appris à apprécier la mécanique suite à mon parcours en lycée professionnel qui m’a montré le plaisir de créer et développer des pièces mécaniques.
Qu’est-ce qui t’as le plus surpris en entrant dans cette entreprise ?
Ce qui m’a le plus surpris, c’est la complexité du métier. Par exemple, on ne se rend pas compte de la technicité pour utiliser ou régler un tour.
Quelle image as-tu de l’industrie aujourd’hui que tu es salarié ?
Je dirais que c’est un métier en constante évolution, par la complexité des machines et des pièces à réaliser. Les conditions de travail ont beaucoup changé. Nous sommes de plus en plus tournés vers une industrie moderne connectée et propre.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?
Ce que je trouve intéressant sont les interactions inter et externes aux entreprises liées à notre métier, l’optimisation de nos moyens de production. Beaucoup de nouvelles technologies apparaissent ou se développent comme la fabrication additive. Il y a toujours à apprendre pour développer ses compétences.
Que dirais-tu aux prochaines générations pour intégrer les industries mécaniques ?
Je dirai qu’aujourd’hui, l’industrie mécanique n’est plus rustre et sale. Nous parlons tous d’une industrie connectée et moderne. De nombreuses entreprises recherchent des profils et des compétences pour le fonctionnement et l’amélioration de leurs structures. Pour ceux qui cherchent du travail, les portes sont grandes ouvertes. Il y a moyen de s’éclater dans son travail. Je leur dirai surtout : « Viens faire un tour chez nous pour découvrir. Ose et viens découvrir les opportunités des métiers de l’industrie. Il y a des carrières possibles pour les personnes volontaires. »
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