Le prototypage virtuel pour accélérer la phase R&D

Pour le français ESI, ses solutions permettent d’accélérer les prises de décision collaboratives dès les phases d’innovation du projet.

La simulation pour aider les acteurs de l’aéronautique et de l’aérospatiale dans leur quête de performance, productivité et durabilité. Voilà ce que propose ESI, avec sa solution de réalité virtuelle. Les industries aéronautiques et aérospatiales sont confrontées à des enjeux majeurs, décrypte le créateur français de logiciels. La conception et la maîtrise de la chaîne logistique prenant en compte tous les nouveaux enjeux liés à l’augmentation importante du trafic des voyageurs (6 milliards en 2030 contre 3,7 milliards aujourd’hui), des défis environnementaux nécessitant un renouvellement accéléré de la flotte, des défis de sécurité et encore des changements de comportement des voyageurs toujours plus connectés, poursuit-il. Pour faire face à tous ces enjeux et à un univers économique contraint, le prototypage virtuel intégré remplaçant le besoin d’essais physiques et de prototypes réels, serait « la solution idéale pour répondre à l’accélération du développement du secteur ».
Alors que ESI affirme maîtriser les techniques de prototypage basées sur la physique des matériaux, il met à disposition des solutions qui répondent aux enjeux de la transformation des industriels, « pour une amélioration de la performance de leurs produits tout au long de leur cycle de vie ». En les combinant à la réalité virtuelle, ces solutions deviennent alors immersives et centrées sur l’opérateur. Pour ESI, elles permettent d’accélérer les prises de décision collaboratives dès les phases d’innovation du projet.
Le Français se considère comme le partenaire de choix capable d’accompagner les acteurs aéronautiques dans leur transformation industrielle, grâce au prototypage virtuel. « Nous agissons comme un accélérateur qui permet aux industriels de l’aéronautique de répondre à tous leurs défis de conception, production, maintenance, d’impacts environnementaux et de sécurité, et de produire toujours plus vite, mieux et moins cher », affirme Cristel de Rouvray, directrice générale du groupe ESI. En juin 2019, le Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris-Le Bourget avait été une opportunité pour l’éditeur de logiciels de présenter les résultats de ses partenariats dans l’aéronautique, mais aussi dans d’autres secteurs « ayant une expérience croisée pertinente, comme l’industrie automobile où nous servons depuis longtemps comme catalyseur pour une meilleure performance », indique la dirigeante.

Développer les sièges et cabines du futur

A Rungis (Val-de-Marne), ESI propose des solutions de prototypage virtuel de cabines, utilisant une méthodologie digitale qui permet de développer des produits plus performants, tout en contrôlant les risques associés à l’innovation. L’entreprise cite l’expérience conduite par Expliseat, qui permet d’illustrer la valeur de cette approche. L’équipementier français a pu concevoir, certifier et commercialiser le siège aéronautique le plus léger du marché, qui pèse seulement 4 kg, sans avoir recours à de réels prototypes.
ESI revendique mettre à profit son expertise reconnue en physique des matériaux, en proposant la modélisation de nombreux procédés de fabrication, réduisant substantiellement le taux de rebuts tout en augmentant productivité et rentabilité. La société cotée à la Bourse de Paris dit proposer une solution de réalité virtuelle immersive à la physique réaliste pour anticiper les problèmes d’ergonomie et les erreurs de conception de processus, bien avant le début de la production. Ce qui permet aux industriels de mieux soutenir les montées en cadences et de gagner en agilité opérationnelle.