Camille Pasquelin nommée directrice du SNDEC
Après trois années passées à la direction du Syndicat national du décolletage (SNDEC) Maxime Thonnerieux passe le relais à Camille Pasquelin, entrée au sein de l’organisation professionnelle basée à Cluses (Haute-Savoie), il y a également trois ans, en tant que responsable du développement.
Le président Alain Appertet s’est réjoui de cette nomination, soulignant qu’il s’agissait d’une collaboratrice qui « connait parfaitement le fonctionnement de notre structure pour en avoir été la responsable du développement marketing et stratégique ». Et de saluer « son dynamisme, associé à une volonté sans faille », lesquels « seront de précieux atouts pour affronter les futurs enjeux économiques à venir ».
Crise Covid
Quant à son prédécesseur, il a mené, durant ces trois années aux commandes du syndicat patronal, dont l’origine remonte à 1897, plusieurs chantiers, dont la création de l’association ID Center et du projet Open-Smile, ou encore la négociation d’un plan de soutien spécifique à la profession. La mobilisation des décolleteurs contre la contribution sur la valeur ajoutée, le soutien aux entreprises pendant le crise Covid, et l’accompagnement des dossiers de candidature au plan de relance de l’Etat figurent également à son bilan, tout comme « la forte croissance du nombre d’adhérents », relève-t-on au sein du SNDEC.
Trois années qui ont été « extrêmement riches, en activité bien sûr, mais aussi sur le plan personnel », confie Maxime Thonnerieux, qui dit avoir « beaucoup appris au contact des industriels, de notre profession, de la vallée de l’Arve et de l’ensemble des acteurs de notre écosystème ».
De nouveaux défis
Alain Appertet, élu à la présidence du syndicat en octobre 2020, a pu « apprécier les valeurs d’un homme toujours fidèle à ses convictions, mettant toute son énergie au service de notre écosystème et de nos adhérents ».
L’association qui fédère les industries françaises du décolletage et les métiers connexes va être confrontée à de nouveaux défis. Et de citer la diversification de marché, « l’un des plus prégnant pour une profession qui doit gérer la disparition programmée des motorisations thermiques dans l’automobile, et trouver des leviers de croissance sur de nouveaux
marchés », commente-t-on au syndicat. Mais le SNDEC entend aussi poursuivre la promotion de l’industrie mécanicienne du territoire de la vallée de l’Arve, « afin d’améliorer son
attractivité ». Sans oublier les sujets qui touchent à l’environnement, et qui ne seront pas mis à la marge. D’ailleurs, « plusieurs nouvelles opérations » devraient être lancées dès le deuxième semestre, promet-on au sein du bureau du SNDEC.
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