Des bougies d’allumage fabriquées à Limoges
Autrefois fabriquées au Danemark, des bougies d’allumage pour l’aéronautique se feront désormais à Limoges.
Après une présentation de l’outil industriel, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Andréa Brouille, première vice-présidente en charge du développement économique, ont inauguré, lundi 3 avril à Limoges, la ligne pilote de fabrication de céramiques semi-conductrices pour les bougies d’allumage pour l’aéronautique, à l’invitation d’Olivier Durand, directeur du Centre de transfert de technologies céramiques (CTTC), et de François Perrier, président de Gérard Perrier Industrie, dont AEVA est une filiale.
Maîtriser la production en interne
Les pièces céramiques semi-conductrices sont centrales dans le fonctionnement des bougies d’allumage pour l’aéronautique. Auparavant fabriquées au Danemark, AEVA a fait le choix de relocaliser cette fabrication en France, afin de maîtriser la production en interne tout en automatisant le processus de fabrication. Pour ce faire, AEVA a été accompagnée par le Centre de transfert de technologies céramiques.
A Fléac, à côté d’Angoulême, en Charente, AEVA fabrique des systèmes d’allumage pour hélicoptère ou moteurs d’avions, plutôt militaires, du type Rafale. Les autres productions sont des calculateurs de freinage d’urgence pour Airbus ou encore des indicateurs de cockpits pour hélicoptères. L’entreprise a fait le choix de relocaliser la fabrication de ces pièces céramiques en France, afin de maîtriser la production en interne, tout en automatisant le processus de fabrication. La région Nouvelle-Aquitaine est partenaire de ce projet et apporte son soutien à l’innovation technologique en s’appuyant sur les forces de recherche et de transfert de technologie du territoire, au service du développement et de la compétitivité des entreprises. La ligne est installée temporairement dans les locaux du CTTC, en attendant la construction du nouveau bâtiment AEVA, dans lequel elle sera ensuite définitivement positionnée.
Au sujet d’AEVA
L’entreprise va investir 6 millions d’euros pour la réindustrialisation de ses activités et la relocalisation en France. 40 % des effectifs de l’entreprise sont des agents de maîtrise ou des ingénieurs. Ce qui veut dire que la recherche et développement de matériaux pour demain est au centre de l’activité d’AEVA, qui va continuer d’embaucher. Si AEVA s’en sort aussi bien, malgré la crise sanitaire, alors que le secteur aéronautique a beaucoup souffert depuis un an, c’est grâce à ses activités assez exclusives dans son domaine. L’entreprise charentaise est la seule à fabriquer certains systèmes pour moteurs d’avions ou pour hélicoptères.
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