Mecallians, une bannière pour faire bouger la mécanique
Le 8 mars, les organisations professionnelles Cetim, FIM et UNM ont décidé de s’unir autour d’un nouvel acronyme, afin de renforcer la parole de la communauté mécanicienne auprès des instances nationales, européennes et mondiales.
C’est un nouveau nom qui vient de rentrer dans le dictionnaire des acronymes de la mécanique : Mecallians. C’est la nouvelle bannière sous laquelle seront réunis désormais la Fédération des industries mécaniques (FIM), le Centre technique des industries mécaniques (Cetim) et l’Union de normalisation de la mécanique (UNM). Un pavillon unique pour donner plus d’élan à un objectif commun à ces trois organisations : accélérer la transformation des industries mécaniques pour « répondre aux grands défis démographiques, sanitaires, climatiques et sociaux », prônent-elles.
« Dynamique vertueuse »
Pour Carole Gratzmuller, la présidente du Cetim, la naissance de Mecallians vise à donner « l’impulsion nécessaire pour créer une dynamique vertueuse permettant d’accélérer la transformation des PME, l’innovation, de garantir la qualité́ et de renforcer l’influence d’une industrie fière de faire partie de la solution ».
« Si la mécanique fait bouger le monde, à nous de faire bouger la mécanique. » C’est avec ce slogan que la FIM, le Cetim et l’UNM comptent défendre leurs différentes actions, auprès des instances nationales, européennes et mondiales, en s’efforçant de faciliter, pour les entreprises adhérentes, la coordination des projets d’innovations technologiques et scientifiques. Comment ? En partageant les ressources ou en hybridant les participations aux projets. « Il est plus que jamais vital de construire et d’animer les synergies entre les institutions, les programmes nationaux, internationaux, les grands industriels, les PME, les dernières start-up ou les entreprises tricentenaires », disent-ils d’une même voix.
« Travailler en bonne intelligence »
Henri Morel, président de la FIM, est convaincu que « le système industriel, garant de notre mode de vie actuel, est compatible avec l’ambition de bifurcation écologique de notre société, a-t-il déclaré, lors du lancement de Mecallians, au salon Global Industrie, le 8 mars dernier à Lyon. A condition d’agir et de travailler en bonne intelligence avec ceux qui sont en prise avec la matérialité du monde, avec ceux qui ont la capacité de concevoir et de produire, en France, les solutions qui seront à la hauteur de ces enjeux tous en préservant la compétitivité de nos entreprises. »
Interrogé sur cette alliance, le président du Syndicat national du décolletage, Alain Appertet, également PDG de Sunap, a confié qu’il s’agissait d’un « signal assez positif envoyé au moment même où l’industrie de demain va devoir jouer des challenges importants sur la décarbonation, sur l’industrie verte ».
Jonathan Fhima, PDG de Mithieux Metal Protect et président de l’UITS, l’Union des industries des technologies de surface, a affirmé que c’était « une très bonne chose pour la profession d’avoir effectivement une forme de cohésion et certainement une meilleure attractivité pour les adhérents comme pour les jeunes générations ». Quant à Fabien Vincentz, PDG de Marposs et président d’Evolis, il a assuré que Mecallians, allait donner « à la fois de la visibilité et une compréhension de ce que peut faire l’industrie mécanique en France ».
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