Chez Peugeot, l’impression 3D entre dans l’habitacle

La marque au lion a dévoilé, le 24 mars, une gamme d’accessoires pour sa 308 entièrement fabriquée à partir d’une imprimante 3D.

Jeudi 24 mars, la marque Peugeot a annoncé avoir mise en œuvre, pour la « première fois », la technologie de l’impression 3D sur des accessoires automobiles. En s’appuyant sur le tout nouveau polymère souple, le constructeur tricolore a développé, pour sa 308, un porte-lunettes, porte-canette, et porte téléphone-porte cartes. Tous réalisés en impression 3D depuis une imprimante HP Multi Jet Fusion (MJF), utilisant le polyuréthane thermoplastique (TPU) Ultrasint, fruit du partenariat entre la marque américaine d’imprimantes 3D et le géant allemand de la chimie BASF.

« Une réelle innovation »

« L’utilisation dans un habitacle automobile sur des accessoires souples en TPU est une réelle innovation, qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet par le groupe Stellantis », a indiqué la marque au lion, qui souligne que l’objectif de ses designers, au début du projet, était de « redonner de la visibilité et de l’attractivité aux accessoires en innovant grâce à l’utilisation de matériaux modernes ».

Pour le constructeur automobile, la fabrication additive est considérée, aujourd’hui, comme « une alternative aux techniques de fabrication, telles que le moulage par injection ». Car pour le groupe français, qui a vendu plus de 1 200 000 véhicules dans le monde en 2021, cette technologie permet de « fabriquer toutes sortes d’objets et accessoires personnalisés sans avoir recours à des moules et des outils de fabrication coûteux ».

Réduire le poids

Au sein de la firme au lion, on reconnaît que l’impression 3D ouvre la voie à davantage de « liberté de conception » et une plus grande « optimisation des structures », avec pour conséquences la réduction du poids, plus de robustesse, une diminution des assemblages, la possibilité d’une personnalisation infinie, « applicable en série dans des délais moindres », précise-t-on, et la suppression du stockage grâce à une « production à la demande ».