Zeiss : un choix idoine
L’entreprise Pierburg Pump Technology France, filiale française du groupe allemand Rheinmetall, est basée à Basse-Ham (Moselle). Elle usine et assemble des pompes pour le marché automobile. Depuis sa création en 1979, Pierburg France est restée fidèle à l’entreprise Zeiss. Une idylle qui devrait continuer en 2020.
Au sein de la cellule métrologie de l’usine Pierburg Pump Technology France, en Moselle, deux vieilles dames trônent fièrement : des MC850. Fabriquées par l’entreprise Zeiss, elles ont été livrées il y a trente ans et fonctionnent toujours. Elles n’ont pas à rougir : 20 heures de bons et loyaux services chaque jour. À quelques mètres seulement, une fraîche et pimpante Contura. « Full option » comme on parlerait d’une voiture : elle dispose d’une tête rotative et d’une caméra LED. La machine pointe jusqu’à 20 786 contacts différents et peut mesurer des joints d’étanchéité plats. La Rolls-Royce des machines 3D, à en croire le responsable qualité fournisseurs et métrologie, Yannick Schneider. Au moment de boucler le budget, il n’a pas tergiversé. Zeiss est cher mais les prix ne sont pas démesurés par rapport aux concurrents. 150 000 euros d’investissement pour une deuxième Contura : le prix de la tranquillité : « Je suis d’accord pour payer à condition de ne pas être embêté. »
Chez Zeiss, pas d’agence commerciale : les techniciens sont régionaux. Les machines sont toutes réalisées en interne, ce qui évite les intermédiaires en cas de panne ou de réparation. Les techniciens de l’usine ont tous été formés sur des machines Zeiss : un an environ pour maîtriser le b.a.-ba. Au-delà de la logique comptable, ce sont les qualités du produit qui sont plébiscitées. Les machines sont compactes et le marbre à hauteur d’homme. Pierburg mesure jusqu’à 300 000 pièces par an et les montages sont spécifiques ou prototype. Améliorer les conditions de travail pèse dans la balance, mais le confort d’utilisation ne s’arrête pas là. Depuis quelques années, Zeiss a développé un logiciel intuitif. Avec Calypso : finies les lignes de programmes complexes ! Les techniciens, qui se relayent sur les machines, peuvent créer et modifier rapidement une centaine d’éléments. Benoît Becker, coordinateur métrologie, a étudié la métrologie et testé d’autres logiciels : « Le programme est de loin le meilleur, d’un point de vue métrologique mais également en termes de prise en main. » Le cube de sécurité proposé par le logiciel évite de calculer des points de dégagement : la machine n’est pas là pour endommager la pièce ou les palpeurs.