Delta Usinage s’appuie sur la fiabilité des machines Mazak

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Machines d'usinage Contenu proposé Publié le  17/09/2021
Delta Usinage s’appuie sur la fiabilité des machines Mazak
Delta Usinage investit depuis 2004 dans des centres d’usinage Mazak.

Gasgas, Sherco, KTM, Betamotor, Husqvarna ou encore Triumph Motorcycles… ces grands noms de la moto ont un point commun : nombre de leur véhicules deux-roues sont équipés d’éléments et de pièces (guidons, té de fourche, moyeux de roue…) issus de la production de Delta Usinage (filiale du groupe angevin Neken). Née il y a une vingtaine d’années, l’entreprise familiale poursuit un rythme de croissance effréné grâce à l’utilisation de centres d’usinage Mazak.


Le centre ouest de la France n’est pas seulement réputé pour ses entreprises agricoles, son histoire médiévale ou ses châteaux de la Renaissance. De la Vendée au Maine-et-Loire en passant par le Poitou-Charentes, de nombreuses entreprises de la mécanique coexistent et font vivre des milliers de familles, exportent de manière importante et participent en toute discrétion au dynamisme industriel français. C’est le cas par exemple de Delta Usinage, entreprise créée il y a une vingtaine d’années et spécialisée dans l’usinage, le matriçage et le forgeage d’aluminium technique, et filiale du groupe familial Neken (qui a vu le jour en 1990).
Forte d’un savoir-faire hors du commun dans le domaine de la mécanique générale, et plus particulièrement dans les pièces de motos, l’entreprise connaît une forte croissance depuis plusieurs années, y compris en 2020, année de la crise. « Il faut dire que durant la crise sanitaire, les activités de motocross et de trial s’effectuant à l’extérieur ont stimulé le marché du deux-roues », souligne Philippe Bochereau, dirigeant et fondateur de l’entreprise. De même, dans les villes, le marché de la moto routière ou de tourisme a explosé.» Une aubaine pour le groupe de 70 salariés (dont 45 pour Delta Usinage) qui a profité d’un savoir-faire reconnu par de nombreux constructeurs pour élargir sa gamme de pièces.

Un marché en croissance continue nécessitant des machines performantes et de qualité

Électricien de métier, Philippe Bochereau s’est lancé dans l’aventure en 1988 à l’âge de 23 ans dans un garage, avec pour seule idée en tête de concevoir un guidon de motocross beaucoup plus résistant que ceux qu’il utilisait jusqu’à présent : « à force de tomber par maladresse et tordre des guidons, j’ai commencé à en fabriquer à l’aide d’une cintreuse et d’un tour à polir. Puis j’ai construit une petite fonderie. Mais en deux ans, face à la forte hausse des volumes, j’ai créé la SARL Neken afin de produire plus d’un millier de guidons chaque mois .» Alors en plein développement, l’entreprise connaît une croissance à deux chiffres (+20 % par an sur une décennie) et choisit de se diversifier et de s’orienter vers l’usinage.
Delta Usinage voit ainsi le jour, en s’associant avec Benoît Beaumont, Philippe Bochereau commence à investir dans des machines-outils. « Pour être plus compétitifs et plus rentables, nous avons choisi de nous élargir vers l’usinage de pièces plus complexes, notamment pour les constructeurs de motos – avec qui nous travaillons toujours en direct – tels que Gasgas, Sherco ou KTM. Nous leur fournissions déjà des guidons ; ils ont donc fait confiance du fait qu’ils appréciaient déjà chez Neken le rapport qualité-prix, le taux de service et les délais toujours respectés. Désormais, nous produisons pour eux des tés de fourche, des leviers de suspension ou encore des moyeux .»

Très tôt, Neken s’est fait une place en tant que fabricant de guidon de qualité
auprès de nombreux constructeurs de motos.

Mais pour ce faire, Delta Usinage a dû investir dans des machines-outils capables de tenir des cadences importantes. Philippe Bochereau entre alors en contact avec Landeau Machines-Outils, distributeur de solutions d’usinage et de Mazak depuis 43 ans (!). « Notre programmeur avait déjà travaillé sur les machines Mazak. Après avoir fait une étude de nos besoins, il s’est avéré que ces machines combinaient à la fois performances, ergonomie et fiabilité dans le temps…
d’autant que nous travaillons en 3×8 et on sature vite nos machines en raison de notre croissance importante. » Pour donner une idée, l’entreprise consacre à peine une heure par jour et par machine pour effectuer quelques réglages, l’entretien nécessaire et le changement d’outil si besoin.

Souplesse et simplicité d’utilisation

Outre les performances des multiples centres d’usinage – VCN, Variaxis, HCN et autres CV5 –, ce qui a également convaincu Philippe Bochereau, c’est la simplicité d’utilisation des machines Mazak, en particulier du contrôle de commande. La simplicité de programmation du Mazatrol permet ainsi d’aller un cran
plus loin dans la productivité en raison notamment de la rapidité de formation des jeunes recrues sur ce type de machine. De même, le logiciel Smooth et la fonctionnalité 3D Assist donnent la possibilité de réaliser et de valider des prototypes de pièce et répondre à des demandes de très petites séries (avant de passer à des productions plus importantes). En outre, la flexibilité et la souplesse rendues possibles par l’automatisation a permis à l’entreprise d’augmenter ses capacités de production. Ainsi, des robots ont été montés sur des tours et des centres d’usinage en particulier pour la production de moyeux, permettant
ainsi de s’adapter aux montées en cadences, mais également de prendre de nouveaux marchés. Mais ce qui a séduit avant tout le fondateur du groupe Neken et
de Delta Usinage, « c’est la fiabilité, la productivité et la robustesse de ses machines-outils que nous avons l’habitude de pousser jusque dans leurs derniers retranchements afin de produire au maximum. » C’est le cas par exemple en ce moment en raison de la forte croissance que connaît l’entreprise afin de répondre à de nouvelles demandes sur des projets d’usinage et des nouveaux produits portant sur les motos routières (et non plus seulement l’activité motocross).

Productivité et fiabilité, condition sine qua non pour Delta Usinage

Naturellement, le retour sur investissement n’est pas simple à calculer et celui-ci varie selon les lignes de produits et la latitude que l’entreprise peut avoir par rapport à ses prix de vente (et donc de sa marge). Mais Philippe Bochereau et Benoît Beaumont révèlent cependant « qu’avec les centres d’usinage Mazak, nous calculons un retour sur investissement compris entre trois ans (dans le meilleur des cas) et le plus souvent sur cinq ans. » Notons que chez Delta Usinage, les machines tournent sans s’arrêter, en 3×8 ; donc au bout de cinq ans, ce n’est que de la marge brute ! Dans ce contexte, comme c’est le cas de la production en
série, seules les performances, la fiabilité de la machine et le service après vente (SAV) importent. « Les équipes de Mazak et de notre distributeur Landeau Machines-Outils se montrent particulièrement réactives. Quant aux pièces de rechange, celles-ci sont toujours disponibles et nous sommes livrés très rapidement. En cas de problème, nous obtenons une réponse dans la journée et pas au bout de deux ou trois jours comme avec certains fabricants de machines. »
Concernant les gains de productivité, ils peuvent aller de 15 à 30 % avec les centres de la dernière génération Mazak par rapport aux anciennes générations
Mazak d’il y a dix ans environ. Des progrès significatifs obtenus grâce à des équipes de recherche et développement capables de répondre aux attentes des entreprises industrielles de tous secteurs d’activité et de toutes tailles. Certes, chez Delta Usinage, on ne compare du Mazak qu’avec du Mazak ou presque… mais cette fidélité à la marque remonte au début des années 2000 – soit presque vingt ans – et s’explique en grande partie par la qualité des machines et la régularité de leurs performances dans la durée, ainsi qu’à la capacité du constructeur à s’adapter aux besoins du marché. « Avec Mazak, nous avons fait le choix de la productivité et de la fiabilité », insiste Philippe Bochereau. « Les machines sont suffisamment précises pour nos besoins de pièces, avec des tolérances tournant autour du 1/100e mm, mais avec une forte répétitivité et des cadences élevées. »

De quoi faire face aux nouvelles demandes qui affluent de la part des constructeurs de deux-roues ; au moment du reportage, Delta Usinage faisait l’acquisition d’une nouvelle machine… signe que cette relation à la fois technique et humaine n’est pas prête de s’arrêter.

 

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 Cet article vous est proposé par la rédaction de Machines Production

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