WorldSkills 2024 : découvrez nos médaillés

La 47e compétition mondiale des métiers WorldSkills s’est achevée dimanche 15 septembre à Lyon. Pas moins de 1 400 jeunes artisans et professionnels de la planète se sont affrontés à travers quatre jours d’épreuves. Pour les métiers de l’industrie, 21 compétiteurs tricolores étaient en lice.

La 47ᵉ compétition mondiale des métiers WorldSkills s’est clôturée dimanche 15 septembre à Lyon où l’équipe de France était représentée par 63 compétitrices et compétiteurs venus défendre leur savoir-faire au cours de quatre journées d’épreuves du mercredi 11 au samedi 14 septembre. Pas moins de 1 400 jeunes champions en provenance de 65 pays se sont affrontés à travers 62 corps de métiers représentés, allant des arts à la communication et numérique, la construction, l’hôtellerie-restauration, la propreté, en passant par l’industrie, la mobilité, les saveurs, services et proximité, jusqu’aux métiers en lien avec le végétal.

Fabrication additive

Raphaël Criado, 20 ans, remporte une médaille d’argent en fabrication additive. Titulaire d’un bac STI2D et d’un BTS conception industrielle, notre nouveau champion est actuellement en bachelor « expert technicien en ingénierie numérique en industrie ». Ce natif de de Toulon (Var) travaille en alternance chez Inovsys, une entreprise spécialisée dans la R&D en fabrication additive. « Fixez-vous des objectifs et arrachez tout ! Croyez en vous et ne laissez personne vous décourager », prônait Raphaël, avant d’entrer dans la compétition.

Raphaël Criado (à droite) et son coach Julien Bajolet.

Industrie 4.0

Le duo Hugo Marquez et Lazhar Benchelloug décroche la médaille d’excellence (elle récompense les compétiteurs ayant accumulé un certain nombre de points sur le barème de notation lors de leurs épreuves) pour le métier Industrie 4.0. Âge de 22 ans, Hugo est titulaire d’un BTS conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA), d’une licence en mécanique et robotique et d’une autre en informatique et robotique. En master à Perpignan, il a participé à l’épreuve en compagnie de Lazhar, 22 ans. Originaire de Valence (Drôme), il décroche un bac électrotechnique et poursuit ses études par un BTS conception et réalisation de systèmes automatiques, avant de passer les mêmes licences que son comparse. Lazhar est actuellement en master « réseau, objets connectés et robotique de prototypage ».

Lazhar Benchelloug et Hugo Marquez (à droite) en pleine épreuve pour le métier de l’Industrie 4.0.

CAO et ingénierie mécanique

Basile Menassol rafle une médaille d’excellence pour le métier CAO-ingénierie mécanique. A 21 ans, Basile a réalisé une seconde générale avant de poursuivre avec un bac pro microtechnique puis un BTS en conception-réalisation microtechnique, où il terminera major de sa promotion. Actuellement en école d’ingénieur, il sera diplômé en septembre 2025.

Basile Menassol rafle une médaille d’excellence pour le métier CAO-ingénierie mécanique.

Intégration robotique

François Marty et Thomas Beuchot terminent avec une médaille d’excellence pour le métier intégration robotique. François, 21 ans, a commencé ses études par un bac professionnel maintenance des systèmes connectés de production, au lycée Saint-Joseph de Dijon (Côte-d’Or), avant de les poursuivre par un BTS et une licence en sciences pour l’ingénieur. Il partage sa médaille avec Thomas, 23 ans, titulaire d’un BTS en électrotechnique, réalisé en alternance chez JTEKT Europe, avant de poursuivre avec une licence professionnelle en robotique. Il souhaite désormais devenir ingénieur.

François Marty et Thomas Beuchot (à droite) pour le métier de l’intégration robotique.

Soudage

Jayson Laisné remporte la médaille d’excellence pour le métier de soudage. À 21 ans, Jayson, issue d’une famille de soudeurs, de par ses deux grands-pères, son père et ses oncles, a réalisé un bac professionnel en chaudronnerie suivi d’une mention complémentaire technicien de soudage. Arrivé en tête de la compétition régionale, il démarre un entraînement dense pendant six semaines avant la compétition nationale. Employé par l’entreprise Construction mécanique de Normandie (CMN) à Cherbourg (Manche), son employeur a été très mobilisé pour qu’il décroche la plus haute marche du podium.

Le soudeur Jayson Laisné en pleine compétition.

Mécatronique

Sébastien Lacroix et Raphaël Carvalho gagnent une médaille d’excellence pour le métier de la mécatronique. Après son bac professionnel, Sébastien, 22 ans, découvre la mécatronique et décide de s’orienter dans un BTS conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA). Cette formation lui permet d’apprendre la conception des machines, leur programmation, le montage mécanique et le câblage. Il a fait équipe avec Raphaël Carvalho. Originaire de Foncine-le-Haut, dans Jura, Raphaël passe un bac professionnel avant d’entamer un BTS et une licence en automatisme industrielle et robotique.

Les mécatroniciens Sébastien Lacroix et Raphaël Carvalho (à gauche).

Maintenance aéronautique

Loup Martinez-Reale décroche la médaille d’excellence pour le métier maintenance aéronautique. Après avoir obtenu un bac STI2D, Loup, 22 ans, a poursuivi sur un BTS aéronautique. Il travaille en alternance chez Airbus Helicopters, ce qui lui a permis de s’entraîner sur les mêmes appareils qu’il a eu à réparer durant ses épreuves au mondial. C’est donc un bel atout pour ce jeune homme qui bénéficie du plein soutien de ce géant de l’aéronautique pour aller décrocher sa médaille.

Loup Martinez-Reale et son coach Philippe Thinard (à droite).

Robotique mobile

Ilyas Chraibi et Traïan Beaujard remportent la médaille « Best of nation » pour le métier de la robotique mobile. Cette distinction particulière symbolise l’engagement exceptionnel du compétiteur, ici un binôme, au sein de l’équipe de France des métiers 2024. Actuellement en deuxième année de BTS à Limoges (Haute-Vienne), Traïan, 20 ans, était en binôme avec Ilyas Chraibi, 18 ans, qui vient tout juste de quitter le lycée et souhaite dorénavant entrer dans une école d’ingénieur.

Ilyas Chraibi et Traïan Beaujard (à droite) concentrés.

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