Située au cœur de la quatrième révolution industrielle, la métrologie, partie intégrante d’une ligne de production, est bel et bien une réalité.

L’enjeu étant d’évaluer la pertinence des mesures qui sont réalisées dans l’environnement peu stable d’un atelier de mécanique, qu’il s’agisse de la température, des poussières ou des vibrations au sol.

Mais si les appareils sont de plus en plus perfectionnés, peut-on quand même tout mesurer avec certitude au pied ou à l’intérieur même des machines-outils ? La collecte des données, l’intelligence artificielle et les compétences pour les maîtriser seront-elles la clé pour basculer définitivement dans la métrologie du futur ?

Des pistes que nous vous proposons d’explorer durant cette cinquième édition de « Machines Production l’Émission »

Nous recevons trois invités :

Salma El Asmai, ingénieure d’études au centre technique des industries mécaniques (Cetim).

Cosimi Corleto, président du Collège français de métrologie.

François Hennebelle, enseignant-chercheur en métrologie à l’université de Bourgogne.

Sur notre plateau, ils évoquent les moyens de mesure actuels dans :

• les flux de production,
• les techniques de numérisation 3D,
• la collecte des données à partir de capteurs et autres instruments de mesure.

Mais aussi les freins technologiques que rencontrent les métrologues pour aller encore plus loin, et l’avenir des salles de métrologie dans les entreprises d’usinage. Sans oublier les compétences nécessaires pour maîtriser ces nouvelles technologies.

Nous vous emmenons à la découverte des solutions de métrologie en bord de ligne du groupe Hexagon. Depuis son stand, au salon Global Industrie Lyon, Nicolas Lachaud Bandres présente les machines de mesure tridimensionnelle conçues pour travailler dans un environnement non contrôlé en température, comme on peut en trouver dans les ateliers d’usinage.

Et pour des plus grandes pièces, Hexagon propose également des « laser tracker », dont le nouveau scanner AS1 qui permet de mesurer des larges pièces à très haute vitesse, tout en gardant les mêmes qualités de métrologie. Enfin, pour mesurer au plus près de l’appareil productif, le groupe de technologies a développé des capteurs pouvant être intégrés directement dans les machines-outils, comme ce capteur à ultrasons qui permet de mesurer des épaisseurs de pièces, montre M. Lachaud Bandres.

Quant à Cyril Maquart, il nous parle de rétroconception, qui donne la possibilité de reproduire, voire de modifier une pièce dont le fichier CAO n’existe pas ou plus. Et ensuite, de lancer sa fabrication en production.