Un robot humanoïde pour faciliter les tâches dans les ateliers de production
Une start-up frannçaise s’apprête à lancer une nouvelle version de son robot, qui combine intelligence artificielle et robustesse, avec des capacités de préhension avancées et une meilleure autonomie.
Mais à qui est-il destiné ? « Il permet aux chercheurs, créateurs et enseignants de développer leurs propres applications pour la robotique basée sur l’IA et l’IHM. Il s’adresse également aux entreprises à la recherche de solutions innovantes en matière de robotique humanoïde », répond la start-up, qui a réalisé sa première levée de fonds en 2023.
L’entreprise de 29 salariés, dont 11 ingénieurs R&D assure que la nouvelle version de Reachy intègre des améliorations significatives, notamment afin de « tendre vers une plateforme robotique qui permette, à terme, une intégration facile dans les environnements des clients, notamment les industriels ». La version 2 sera dotée d’une motricité « toujours plus fine », spécialement au niveau de la préhension. Et d’affirmer : « Des atouts considérables qui répondent aux attentes des futurs clients de Pollen Robotics : ce sont pour une bonne part des industriels en recherche de solutions simples pour intégrer des robots humanoïdes dans leur chaîne de production. »
Un robot plus robuste
Pollen Robotics a donc concentré ses efforts sur les dimensions de fiabilité, de modularité et de robustesse de son robot, capable de « porter des charges plus lourdes, avec une précision accrue, et avec une plus grande autonomie. Sa perception visuelle a aussi été augmentée », décrit encore l’entreprise robotique.
Cette nouvelle version est également le fruit d’un partenariat récent avec la start-up Hugging Face, qui a permis à Pollen Robotics de repousser plus loin les limites de Reachy en termes d’apprentissage et de capacités d’interaction avec l’homme. Et de promettre que son niveau de précision en matière de préhension et de motricité sera tel, que Reachy pourra « remplacer un humain sur son poste de travail en cas de nécessité (maintenance par exemple) ce qui est une vraie sécurité pour des industriels, soucieux de ne pas arrêter leur production par exemple », justifient les cofondateurs.