« Tout le monde peut trouver sa place dans l’industrie »
Les femmes et les hommes font les entreprises. Cette page permet de découvrir les nouvelles générations qui choisissent de travailler dans nos belles industries. Machines Production a interviewé un jeune embauché technico-commercial chez Tungaloy France.
Timothée Collet, 26 ans, habite à Tarnos, dans les Landes. Il travaille depuis trois mois pour la société Tungaloy France.
En quoi consiste ton travail ?
J’ai été embauché en tant que technico-commercial sur le secteur de la Nouvelle Aquitaine. Dans le cadre de cette fonction, je suis amené à côtoyer toutes les entreprises de mécanique de précision, d’usinage ou de mécanique générale, qui ont des besoins récurrents en outils coupants et attachements de machines-outils, que ce soit pour le fraisage, le tournage, le perçage ou du forage. Mon travail est soit de les accompagner dans leurs choix d’outils, soit de les conseiller. Je dois aussi prospecter pour trouver de nouveaux clients.
Peux-tu nous donner les grandes lignes de ton parcours scolaire ?
J’ai suivi un parcours scolaire général jusqu’en troisième. Je n’aimais pas spécialement l’école. Je voulais faire de la mécanique moto. Et comme je n’ai pas trouvé, j’ai choisi de suivre une voie professionnelle en apprentissage en me dirigeant sur un CAP de mécanicien agricole. J’ai été amené à rencontrer des usineurs qui faisaient de la maintenance-réparation. C’était un milieu qui me plaisait et donc je me suis orienté naturellement vers un bac pro technicien d’usinage. J’ai poursuivi mes études et obtenu un BTS CPRP (Conception des processus de réalisation de produits) et enfin terminé par une école d’ingénieurs généralistes, avec une spécialisation lean management. J’ai réalisé l’intégralité de ce parcours en alternance.
Peux-tu nous donner les grandes lignes de ton parcours d’entreprises ?
Auparavant, j’ai été responsable d’un atelier d’usinage dans une PME. Je suis resté 9 ans dans cette première entreprise (en comptant les années d’études) puis j’ai choisi de changer un peu d’air et je suis rentré chez Tungaloy.
Quelle image as-tu de l’industrie aujourd’hui ?
A mes débuts, je n’avais pas vraiment d’images de ce milieu, car je ne le connaissais pas. L’industrie, c’est assez vaste comme mot. De l’extérieur, on pense « industrie » égal « grosses usines » et finalement ça ne se limite pas à ça. Ce milieu est très vaste et tout le monde peut trouver sa place. Il regroupe un certain nombre de métiers et de savoir-faire dans différents secteurs d’activité. C’est un milieu riche et en constante évolution.
Pourquoi as-tu choisi l’alternance par rapport à une filière générale ?
Parce ce que je n’aimais pas trop l’école en fait. Ce n’est pas que j’étais mauvais, mais je n’avais pas envie de rester sur une chaise ni faire une seconde générale ou un bac. Cela ne m’aurait servi à rien par rapport à mes passions de l’époque, qui sont les mêmes aujourd’hui d’ailleurs. L’alternance, c’est l’autonomie, le salaire, puis c’est du concret. On apprend vraiment un métier.
Qu’est-ce qui te plaît aujourd’hui dans l’entreprise ?
C’est la confiance qui m’est accordée malgré que je ne sois présent dans l’entreprise que depuis quelques mois. C’est agréable. L’organisation est très bonne. En fait, on se sent assez investi car on n’a pas vraiment de pression, sauf celle que l’on se met à soi-même.
Que dirais-tu aux prochaines générations pour les convaincre de choisir un métier dans les industries mécaniques ?
Comme dit précédemment, l’industrie est un milieu très vaste dans lequel il y a des centaines, des milliers de métiers différents. Donc, il faut se dire qu’il y en a forcément un qui est fait pour nous. De plus, les technologies sont en constante évolution. Ce sont, à mon sens, les principales motivations pour venir travailler dans l’industrie.
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